CAP4X4 ARIEGE

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randonnée andorre juin 2013

Vous vous souvenez du dernier compte-rendu de notre randonnée d’octobre dernier à Os de Civis ? Eh bien, le Club a décidé de recommencer ce week-end du 1er et 2 juin.

Comme de bien entendu, Jean-Jacques et Manou, ne sont pas partis la veille comme la dernière fois, mais 2 jours avant, soit le jeudi. Il fallait bien cela pour repérer les pistes que nous n’avions pas faites la dernière fois.

Nous devions être un convoi de quatre véhicules, qui s’est transformé en trois véhicules, pour finir par deux véhicules.

Voici pourquoi : participants à cette randonnée, notre Président Éric et sa compagne Cathy, Lionel et Valérie avec la petite Lola, Sébastien et Aurore, et Jean-Jacques et Manou. Jusque là, cela fait bien quatre véhicules.

Mais Lionel, qui pourtant forme et reforme des collègues de travail a fait ce qu’il ne fallait pas faire, travailler sans protection sur son visage. Résultat, une belle allergie qui lui a permis de terminer aux Urgences de l’Hôpital, avec une belle frayeur pour Valérie et pour lui aussi. Sans compter que nous nous sommes tous fait du souci pour lui.

Donc, ils n’ont pas pu participer à notre randonnée. Inutile de vous dire que tous les deux pestaient et ruminaient, mais cela était impossible à Lionel de faire ce circuit de deux jours. Mais ce n’est que partie remise.

Le samedi matin, Jean-Jacques et Manou sont allés attendre Éric, Cathy, Sébastien et Aurore à Bexessari, un petit village en dessous de Os de Civis, d’où nous partirons en rando, car le col de la Quell et le Col de Conflent sont impraticables à cause des névés. Enfin presque !! Il faut dire qu’il a beaucoup neigé cet hiver, et même encore ce matin au Pas de la Case. Film à l’appui de Cathy que nous verrons sans doute lors d’une séance diaporama.

Donc, à 9 heures, les deux véhicules arrivent. Nous discutons un moment en buvant un petit café que Cathy ou plutôt Éric a préparé. Enfin, je ne sais plus lequel des deux. Mais il était le bienvenu et bien bon.

Nous voici donc partis à trois véhicules. Jean-Jacques devant, suivi d’Éric et de Sébastien.

 

Nous nous dirigeons vers Canolich, nous voyons des camions chargés de verdure. Ce ne sont pas des salades, mais du tabac qui va être planté, parfois sur des petites parcelles et nous descendons par le col de la Galina sur Civis. Arrivés à Civis, nous montrons le fameux poulailler perché sur le mur de la maison, (voir photos sur le dernier compte-rendu). Puis, nous partons vers le col d’Ares pour accéder à la variante autour du pic Del Cubil, par le col de la Creueta et rejoindre le col Del Ras. Vous connaissez le relais de Télévision, et nous nous y rendons par la descente de la crête de la Cabrera. De là, nous empruntons la piste jusqu’à Aravell où nous faisons une petite halte pour admirer la montagne qui forme des orgues rouges. Éric se demande si nous allons faire comme la dernière fois, circuler sur une trentaine de kilomètres de bitume. Mais non, Jean-Jacques et Manou ne sont pas venus plus tôt que tout le monde pour rien. Ils ont repéré sur la carte une très longue piste qui doit être bien sympathique. Et je vous rassure, c’est le cas. Donc, d’Aravell, nous prenons un peu de bitume, six ou sept km (tu vois Éric) et avant le village de Vilamitjana, nous remontons cette fameuse piste. Nous traversons le bois des Agudes, le col Del Pou, le col de Lex pour enfin arriver à Sant Joan de l’Erm. Cette variante a bien plu à tout le monde. Cathy a fait plein de photos. Il est maintenant l’heure de se restaurer, ce que nous faisons sous l’auvent du refuge.

Après avoir bien déjeuné, apéritif et boissons inclus, café servi avec brio par notre Jean-Jacques préféré (il n’y a pas de mal, il est seul), et heureusement car vous allez voir plus loin qu’il nous a fallu des forces, mentales et physiques, nous partons pour la route des bassines qui longe la rivière. Sébastien voulait un peu de boue, eh bien il sera servi. En effet, avec le temps qu’il a fait tout ce printemps, les bassines sont bien larges, bien longues et surtout bien pleines. Cathy fait des photos et des films, en prenant bien soin de se mettre loin des projections faites par les véhicules. Jean-Jacques demande à Manou de faire pareil avec son téléphone, sauf que celui-ci ne fonctionne pas bien, à moins que ce ne soit Manou qui ne sache pas l’utiliser. Chacun sa version. Bref, la traversée de Jean-Jacques est incomplète. Merci Cathy de savoir utiliser ton téléphone…..
Nous arrivons au gué qu’il faut traverser et là aussi, l’eau coule bien et il est
plus profond qu’à l’ordinaire. Tout le monde traverse, mais chacun a envie de
le refaire. Là encore, films et photos sont de rigueur. Sébastien donne bien volontiers
le volant à Aurore qui le laisse donc sur la rive et traverse. Une fois arrivée
de l’autre côté, elle descend et nous disons tous « au revoir » à
Sébastien qui n’a pourtant pas l’air inquiet. Bon, qu’à cela ne tienne, Aurore
va le chercher et retraverse. Ils descendent de la voiture et nous rions en
disant à Sébastien que pour un peu, il finissait à pied. Sébastien réplique
« mais je savais que je pouvais faire confiance à Aurore ». Et Aurore
de répondre « bien sûr, c’est pour cela que tu reprends le
volant »………. L’heure tourne et nous avons encore du chemin à faire, nous
arrivons à la chapelle de Santa Magdalena où nous faisons une halte et nous
poursuivons vers la Croix de Bedet et la piste de l’Estabes. Pendant les deux
jours de repérage, Jean-Jacques et Manou sont allés voir si on pouvait
redescendre par le col de la Quell pour aller à l’hôtel. Ils ont fait demi-tour
car il y avait un névé assez important, presque en haut. Et seuls, ce n’était
pas évident ni prudent pour eux. Donc, nous essayons, à trois (véhicules),
c’est mieux. Arrivés au névé, Éric dit que c’est faisable. Il s’engage donc le
premier et après plusieurs essais, et beaucoup de neige qu’il a fait exprès
d’envoyer sur nous, il passe et continue jusqu’en haut du col. C’est celui où
les vaches andorranes et espagnoles ne doivent pas être mélangées, d’où le
portail à ouvrir et à refermer. La trace étant faite, Jean-Jacques et Sébastien
traversent le névé. Et nous voilà, tout contents de redescendre vers l’hôtel
par une piste que nous connaissons bien, la piste des baignoires. Seulement
voilà, la visibilité de celle-ci ne nous a pas permis de voir qu’il y avait de
la neige partout ou presque. Nous passons donc en file indienne un autre névé,
dans un virage mais nous y arrivons tous. Un peu de piste praticable et blocage
sur un énorme névé qui descend de la montagne, traverse la piste et finit sur
les fameuses baignoires, que nous ne voyons plus, alors qu’elles sont bien là. Éric
a une pelle à neige, Sébastien une pioche, il a oublié de prendre la pelle,
mais Jean-Jacques aussi. Éric commence à faire une trace, Sébastien et
Jean-Jacques l’aident mais il fait le plus gros. Il faut que les véhicules
soient stables et puissent rouler à peu près à plat, mais le chemin est long
pour retrouver la piste normale. Il est cinq heures de l’après midi et il n’y a
plus de soleil. Il commence à faire un peu froid mais tout le monde s’active.
Éric fait un essai mais il ne peut pas arriver jusqu’au bout. Machine arrière
et essai de nouveau. Bref, tout cela devient compliqué et nous ne pouvons pas
faire demi-tour. Le temps passe et nous entendons des motos qui arrivent par la
montagne. Ils passent partout avec ces engins. Ils s’arrêtent, se concertent et
viennent nous aider. Ils sont huit gaillards, espagnols, et pleins d’entrain.
J’abrège un peu et Éric passe. Chouette, c’est au tour de Jean-Jacques qui
prend le volant, mais la voiture ripe et se retrouve coincée au bord du talus,
au dessus des baignoires mais il n’a vraiment pas envie de prendre un bain. Il
fait trop froid. Il descend de la voiture, le treuil ne fonctionne pas, donc il
faut et pousser et tirer. Il n’y a qu’Éric pour se sortir de cette situation et
Jean-Jacques lui laisse le volant, trop content de ne pas avoir le stress. Ils
sont donc dix à pousser et tirer avec les sangles et patatras… mais non, le
véhicule sort et va rejoindre celui d’Éric. C’est maintenant au tour de
Sébastien. Nos motards sont toujours là pour nous aider et tout se passe bien.
Jamais deux sans trois. Au passage, Cathy a fait des photos de l’empreinte dans
la neige de la jante de la voiture d’Éric, c’est vous dire s’il y en avait.
Nous remercions vivement nos motards qui reprennent la route, enfin la montagne
plutôt et nous continuons, pensant être à l’hôtel dans une demie heure. Mais
jamais deux sans trois se renouvelle et nous revoilà coincés par un nouveau tas
de neige. Satané printemps qui ne nous a pas vraiment aidés. Nouveau problème
car il n’y a qu’une petite bande de terre, au bord du talus, qui descend quand
même pas mal. Cette bande de terre est trop étroite pour qu’un pneu puisse
rouler dessus. Donc, de nouveau pelle et pioche. Cathy, Aurore et Manou
consolident avec des pierres, mais cela ne suffira pas. Et là, plus de motards
pour nous aider. Encore une fois, c’est Éric, il n’est pas Président pour rien,
qui passe les trois véhicules. Inutile de vous dire que

vous venez de lire ces quelques lignes en quelques secondes, mais que ce périple « névés de printemps » a pris trois heures. Nous sommes arrivés à l’hôtel à 20h15. Après l’installation dans nos chambres et une bonne douche nous sommes réunis au salon devant un apéritif bien mérité. Nous discutons de notre journée bien remplie. Vous savez tous que nous appelons Lionel « la brosse », allusion à sa coupe de cheveux toujours impeccable. Cathy a eu une idée de génie et nous sommes tous descendus au bar avec une brosse ou un peigne à cheveux. Nous avons fait une belle photo, devant les autres clients qui nous regardaient comme si nous étions des extraterrestres et nous l’avons envoyée à Lionel. Histoire de lui dire que nous pensions à lui et à Valérie. Vous vous rappelez, les conditions de notre départ, mais si, je vous l’ai expliqué, à 4, puis 3, pour finir à 2 ? Vous vous rappelez aussi le premier névé qu’Éric a passé ? Eh bien, tout tranquillement en extérieur, mais bien en colère et en souci à l’intérieur, Éric nous annonce qu’il ne pourra pas continuer avec nous le lendemain car il a cassé son 4X4 en passant le premier névé. Il s’en est rendu compte mais ne nous a rien dit. Sacré Éric !!! Oh, il peut rouler, mais sur route, sans trous ni bosses. Donc, fini les pistes pour cette fois. Nous sommes tous bien déçus mais la mécanique, c’est aussi important que le chauffeur. Et puis, il va nous manquer Cathy pour faire les films, car elle, elle sait les faire…. Enfin, ils vont nous manquer tous les deux.

Le lendemain, nous laissons Éric et Cathy qui en profitent pour faire la grasse matinée…. Et nous partons avec Sébastien et Aurore pour une nouvelle journée.

Nous faisons le chemin inverse que la veille. Mais non, pas par les névés, une fois nous a suffit, mais par Civis, le col d’Ares et la piste de l’Estabes pour arriver à Santa Magdalena. En chemin, nous nous arrêtons souvent pour admirer le paysage et prendre des photos. Dans un pré, il y en a des toutes petites et Sébastien fait de la « macro ». Nous poursuivons pour aller déjeuner à Sant Joan l’Erm. Encore un bon pique-nique.

Étant donné que Sébastien et Aurore ne connaissent pas, nous en profitons pour leur montrer les ruines de Sant Joan de l’Erm Vell. Ce n’est

pas loin du refuge et cela nous permet de faire une boucle pour redescendre par la longue piste qui mène au col de Lex, au col Del Pou et nous finissons au village de Vilamitjana.

Il est maintenant l’heure de reprendre la route pour la maison. Nous décidons donc d’aller à la Seu d’Urgell pour remonter au Pas de la Case.

Arrivés au Pas, nous buvons un petit café tous les quatre et nous faisons les courses, avant de regagner nos maisons tranquillement, mais avec des souvenirs plein la tête.

 

Nous espérons que ce petit compte-rendu donnera envie à ceux qui ne sont pas venus jusqu’à présent de se joindre à nous la prochaine fois, pour de nouvelles aventures. Avec ou sans neige…. Nul ne peut le prédire à l’avance…..

 

À bon entendeur… Salut

 

Manou



01/11/2013
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